Festival – Hellfest 2018

Si vous me connaissez un minimum, vous devez savoir que le metal est un genre de musique que j’apprécie pas mal (oui, on ne le dirait pas forcément à mon look). Parmi les nombreux sous-genres du metal, ma préférence va au metal symphonique et un de mes groupes préférés est clairement un des groupes emblématiques du genre : Nightwish.

Bref, donc, pour les aficionados du metal, il existe en France plusieurs festivals dédiés au genre, dont le fameux Hellfest. Tous les ans depuis 13 ans, ce festival se déroule sur trois jours vers la fin Juin en périphérie de la petite ville de Clisson (non loin de Nantes) au grand dam de certains qui aimeraient bien voir fermer ce « festival prônant l’anti-christianisme, l’occultisme et le satanisme » (lol). Alors, je vous rassure, je ne suis pas sataniste, je ne pratique pas l’occultisme, et si j’ai quelques griefs contre le comportement de certains fervents croyants (qu’ils soient chrétiens ou d’une autre religion), je ne suis pas pour autant anti-christianiste. Comme 98%, je pense, des gens qui se rendent au Hellfest… Mais bon, la paille, la poutre, tout ça tout ça hein ?

Voilà donc plusieurs années que j’entends parler de ce festival, et que ça me tentait bien. Sauf que jusqu’à cette année, je n’avais jamais sauté le pas, pour deux raisons : 1- des raisons financières (200 € le pass 3J, le trajet, manger/boire sur place, le matériel, …) et 2- … je n’aime pas la foule et je ne suis pas à l’aise dedans. Je me sens très vite submergée – trop de gens, de contacts, de tout. La seule et unique fois où j’ai tenté un concert en fosse, ça s’est terminé en crise de panique, et je me souviens avoir failli en refaire une, une fois, lors d’une Japan Expo. Bref donc compliqué, dans ces conditions, de faire des festivals musicaux…

Et puis l’an dernier, un collègue m’a traînée une journée au Download Festival – un autre festival se déroulant en Juin, à Brétigny cette fois, et qui est plus axé rock-metal que pur metal. Et cette journée, bien que fatigante, a été bien cool : j’ai été très agréablement surprise par les gens, qui laissent un certain espace vital aux autres (à condition de ne pas être juste devant la scène bien sûr). Comparé aux concerts de k-pop auxquels j’ai été, ça change

Du coup, cette expérience et ce même collègue m’ont convaincue de tenter au moins une fois le Hellfest. En Septembre 2017, donc, quand les pass 3J ont été mis en vente, j’étais au rendez-vous et j’ai eu mon billet très rapidement. Bon, j’avais quand même quelques incertitudes, parce que de 1, la programmation n’est annoncée que bien plus tard, je n’étais pas sûre qu’il y aurait des groupes qui pourraient potentiellement m’intéresser ; de 2, partir avec des gens c’est un vrai travail psychologique pour moi.

Bon, spoiler, quand même : c’était super cool et j’y retourne très fortement probablement l’an prochain 😀 et outre le fait de travailler sur moi-même, j’avais deux bonnes raisons d’y aller quand même : Nightwish et In This Moment. Comment vous dire que j’ai sauté de joie quand j’ai appris leur venue ? Enfin breeeeeef, trêve de bavardages, et voilà un petit compte-rendu de ces quelques jours !

Le plan du festival

L’arrivée

Donc, le Hellfest, c’était le week-end dernier (au moment où j’écris ces mots), du 22 au 24 Juin. Nous avions prévu de partir le jeudi 21 au matin : la remise des bracelets commençait à 14h ce jour-là, et l’accès au camping ouvrait officiellement vers 16h (officieusement, il ouvre en début d’aprem’ voire le matin, semble-t-il). Nous sommes partis de Versailles à 9h30 et sommes arrivés sur place vers 14h30 ; en vrai on met moins de temps pour s’y rendre, mais nous avons fait une pause café et une pause dej’ en cours de route.

Honnêtement, cette journée a été franchement horrible haha il faisait chaud, le soleil tapait, il n’y avait pas de clim’ dans la voiture et sur l’autoroute, rouler avec les fenêtres ouvertes, bon… Nous avons trouvé le parking assez facilement, ainsi qu’une place pas trop loin de la sortie direction le festival, nous avons déchargé les affaires, et c’est là que les difficultés ont débuté. Pour commencer, il a fallu marcher bien 15-20 minutes jusqu’à la file d’attente pour les bracelets, tout en étant chargés comme des mules, sous le soleil qui tapait… Et là, nous avons attendu pendant bien 3h en plein cagniard que la file avance. Elle n’était pas si longue (500m de queue je pense ? L’entrée est au niveau du rond-point guitare et nous étions sur la route qui descend derrière les scènes Altar et Temple, cf. plan ci-dessus), mais elle avançait très lentement.

Une fois les bracelets récupérés, nous avons ensuite dû traverser une partie du festival pour accéder au camping, et de là, trouver une place dans le camping. Au final, nous avons pu commencer à monter le campement à 18h15. Et une fois installés, nous devions encore aller au Leclerc de Clisson pour faire quelques courses – bières, de quoi faire des sandwiches, des salades, le petit-déjeuner, et surtout, de l’eau. Comme nous ne savions pas que le camping avait des sorties qui menaient sur une route proche du Leclerc, nous avons retraversé le camping, le Metal Corner, le Hell City Square, marché sur la route, escaladé des pentes, … tout ça pour arriver au Leclerc 20-25 minutes plus tard.

Là-bas, j’ai été très surprise de voir que le magasin s’était mis aux couleurs du festival ; visiblement, c’est toute une institution à cette période. Mention spéciale aux employés qui supportent silencieusement les cris des festivaliers (je sais pas combien de « APÉROOOOOOOO » j’ai entendu mais beaucoup trop haha) et qui font leur boulot avec diligence !

 

Bref, une fois les courses faites, nous avons entamé le retour au camping, et c’est en suivant les gens devant nous que nous avons découverts les autres ouvertures du camping. Ça a franchement fait du bien de pouvoir enfin se poser – mon dos et mes pieds ont sacrément morflé (j’ai vraiment besoin de me remuscler….). Après avoir mangé et entamé les bières, les gars sont allés se promener dans le Metal Corner et le Hell City Square, pendant que j’allais récupérer la clé de la consigne que je louais pour le festival ; je comptais y mettre les affaires qui « craignent » (papiers, portefeuille, liseuse, …), mais au final, je l’ai pas utilisée une seule fois. Je saurai pour l’an prochain que c’est inutile en fait xD. Enfin bon, là aussi j’ai fait la queue une bonne demi-heure, et quand j’ai enfin eu ma clé, en retournant vers le camping, j’ai vu que la file pour l’activation de l’accès aux douches était minuscule, donc quitte à être dans le coin, j’en ai profité.

Il faut savoir que cette année, tout se faisait via un bracelet « cashless » : il s’agit d’un bracelet contenant un porte-monnaie électronique, qui permet de payer quasiment partout ; douches (une fois les 6 € d’activation payés), nourriture, boissons, consignes, accès à la zone concerts, etc. Il semble que les années précédentes, ce n’était pas encore au point, mais cette année, rien à redire, nickel chrome. Bien pratique !

Après ça, retour au camping pour un repos bien mérité ! Enfin presque : je n’avais pris qu’un matelas de mousse très très fin, c’était clairement le mauvais plan. Le sol était assez inégal, du coup j’ai dû trouver ma place entre les différentes bosses que je sentais sous la tente, c’était un peu compliqué… Et ce n’est pas très agréable de dormir quasiment à même le sol.

Le festival

Je vais pas détailler le déroulement des trois jours de concerts, déjà parce que je ne me souviens plus de tout, et surtout parce que ça se ressemblait assez ; le premier jour, je me suis levée en même temps que les gars pour aller explorer la zone concerts avec eux, le deuxième jour nous avons refait une expédition à Leclerc, et le troisième jour j’ai dormi plus tard, je voulais être en forme pour cette journée comme c’était celle où In This Moment et Nightwish étaient prévus. En dehors de ça, le déroulement était relativement similaire : aller-retours entre le camping et la zone concerts pour les repas et une sieste en milieu d’aprem’ ; douche en fin de journée quand il n’y avait personne ; et entre tout ça, concerts et bière. J’ai mis un peu de temps à trouver mon « rythme de festival », à savoir dormir jusque 11h, manger/glandouiller au soleil au camping jusqu’à 14-15h, et ensuite zone concerts de 15h jusqu’à quasiment la fin, mais je saurai pour les prochaines fois.

Au niveau de la déco, des bâtiments et des zones… SUPERBE ! Que ce soit en journée ou en soirée, le rendu est magnifique. En revanche, beaucoup trop de poussière, même si d’après les avis il y a de l’amélioration depuis l’an dernier avec le pavage de certains endroits. Mention spéciale à la poussière de paille du Metal Corner, à cause de la paille étalée par terre pour, je crois, éviter qu’il y ait trop de boue en cas de pluie : ça glisse et c’est fortement allergène. Heureusement que je prenais déjà des antihistaminiques et que j’avais ma Ventoline…

Le Hell City Square

Au niveau des groupes que j’ai pu voir, y a du bon, et du moins bon (du moins, du « j’ai apprécié » et du « j’ai moins apprécié ») ; dans le désordre le plus complet :

  • Nightwish : dernier concert du festival, et quelle fin en beauté ! C’était TROP BIEN. Et en plus, j’ai réussi à me faufiler plus ou moins pas loin d’un des grands écrans, et j’avais plein d’espace autour de moi, c’était le pied. Ils ont fait plein de chansons que j’adore – End of All Hope, Wish I Had An Angel, Nemo, Ghost Love Score, I Want Your Tears Back pour ne citer qu’elles <3
  • In This Moment : un poil déçue, déjà le concert n’a duré que 35 minutes quand les autres duraient au minimum 45 minutes… Et si le groupe joue beaucoup sur le visuel, quand on a un concert aussi court, on évite les changements de tenue toutes les deux chansons, et les passages de transition avec les danseuses 🙁 sans compter que le son était pas ouf, les instrus donnaient une impression de bouillie sauf sur la dernière piste, Whore… J’espère qu’ils reviendront pour une perf’ plus longue et que j’apprécierai mieux !
  • Sólstafir : une très chouette découverte que j’ai bien appréciée ! 😀
  • Heilung : un côté un peu psychédélique, sympathique même si j’attendais le moment où ça allait monter… Moment qui n’est jamais venu 🙁
  • Marilyn Manson : bof. J’accroche pas spécialement à ses chansons, et j’ai pas trop aimé le côté femmes-objets des nanas à poil sur scène.
  • Iron Maiden : de la bombe, mais beaucoup, beaucoup, beaucoup, beauuuuuuuucoup trop de monde !
  • Europe : je n’ai vu qu’un bout du concert mais plutôt sympa de ce que j’en ai entendu !
  • Avenged Sevenfold : bof, j’y suis allée parce que tête d’affiche mais franchement…
  • Limp Bizkit : archi bof…
  • Arkona : j’ai pas mal aimé, et la chanteuse m’a faite rire, parce que sans ses grosses boots, si on la croise dans la rue, on ne devinerait jamais qu’elle est chanteuse (death growl en plus) dans un groupe de metal, elle a absolument pas le look « typique » !
  • Tremonti : plutôt pas mal !
  • HO99O9 : je suis restée assez perplexe, j’avais plus l’impression d’entendre des borborygmes plus que des paroles…
  • Ensiferum : une de mes très bonnes découvertes du festival 😀
  • Shinedown : idem 😀
  • Alice In Chains : j’ai seulement entendu un bout de concert là aussi mais ça m’a eu l’air pas mal !

Grâce à la présence de nombreux écrans, j’ai pu assister aux concerts et profiter de la musique en bordure de la foule, et ça, c’était vraiment cool. Ne pas voir la scène directement ne me dérange pas, je profite même mieux comme ça puisque je ne suis pas mal à l’aise.

En dehors des concerts, j’ai aussi été faire la grande roue ; en fait, je voulais juste prendre des photos depuis là-haut pour voir le monde… Mais mauvaise idée en fait ; déjà, j’ai un poil le vertige, j’étais pas à l’aise, alors quand en plus il y a du vent et la nacelle bouge… J’ai pu prendre quelques photos mais pas des masses, et en plus mon téléphone a dû avoir chaud ce jour-là vu le rendu qu’elles ont. Un peu déçue d’avoir bravé mon malaise pour ça 🙁

Les photos « floues » en question – on voit quand même pas mal de monde, le must c’aurait été de prendre la photo pendant le concert d’Iron Maiden… :

Niveau boissons, il y a pas mal de bars et des « désoiffeurs » (des gars munis d’un réservoir sur le dos qui se promènent parmi les gens) ; j’ai goûté la Skōll pour la première fois, et sinon je m’en suis tenue à la Grimbergen blonde (la rouge est ma préférée mais y avait pas, dommage) et la Kronembourg des désoiffeurs. Bon par contre clairement les bières étaient coupées à l’eau, parce que je tiens pas beaucoup l’alcool et j’ai rien senti xD

Niveau bouffe, pas mal de choix aussi, même si je n’ai pas trop mangé aux stands vu que nous avions nos provisions ; j’ai juste goûté les burgers bœuf et galette de pommes de terre (super bon au passage), pris un sandwich américain au retour de la douche le dimanche soir, et sinon quelques glaces, qui ont fait du bien par cette chaleur. Il y avait un stand de glaces à l’italienne dans le Hell City Square, qui proposait des cornets noirs pour coller à l’ambiance du festival, et un stand de glaces classiques dans la zone concerts. Mention spéciale pour leur sorbet coco, goût que j’ai goûté pour la première fois : c’était TROP BON !

Niveau temps, nous avons eu un temps d’enfer. Pas littéralement, plutôt dans le sens « un super temps » : un ciel bleu magnifique, chaud mais pas trop (entre 24 et 28 degrés selon le jour), et surtout un petit vent frais tout le long. Et plutôt froid la nuit (enfin, « froid »… 14-15 degrés). Comparé à la canicule qu’il y a apparemment eu l’année précédente, nous étions plutôt bien lotis ! Par contre le vent frais était un peu traître, parce que le soleil tapait bien. J’ai pris des couleurs, et même de mini coups de soleil ; heureusement que nous avions une provision de bouteilles de crème solaire.

Niveau gens, à part pour le concert d’Iron Maiden, ça allait, il n’y en avait pas trop ; quelques comportements de « viande saoule » : en revenant de la douche le vendredi ou le samedi, j’ai vu un mec torché incapable de tenir debout et qui pissait dans la tente d’un autre gars, j’en ai vu un autre dégueuler tout ce qu’il pouvait à la sortie de la zone concerts en fin d’aprem’ le samedi… Mais en dehors de ça, rien à signaler de mon côté : pas d’emmerde, pas de vols, pas de relous. Cela dit, ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu, vu les échos qu’il y a sur le forum Hellfest… Mais bon ça doit concerner même pas 10 % de la population qui vient au festival.

La zone concert

Sinon, pas mal de points d’eau et de toilettes (sèches qui plus est, l’eau est remplacée par de la sciure de bois, il faut un peu se boucher le nez mais c’est super pratique) sur tout le festival, du coup, à part le matin quand tout le monde va aux toilettes, il n’y a pas trop d’attente, c’est plutôt cool. Le seul point négatif de ce côté-là, c’est l’absence de point d’eau dans le camping même : y a plutôt intérêt d’avoir pensé à remplir ses bouteilles d’eau avant de se coucher, sinon c’est soif assurée toute la nuit.

Le matériel

Au niveau matériel, j’avais :

  • Une tente Quechua « 2s et fresh&black » : achetée exprès pour ce festival vu que je n’en avais pas (avec des sardines supplémentaires et un maillet), et franchement super pratique. Elle se déploie effectivement en très peu de temps, elle est restée fraîche (autant que quelque chose peut le rester en plein soleil toute la journée), par contre on voyait quand même un peu la lumière quand le soleil se levait… Mais perso ça ne me dérange pas, si je dors, peu importe qu’il y ait de la lumière ou non, je dors !
  • Un vieux sac de couchage Quechua qui m’a accompagnée pendant toutes mes colonies de vacances quand j’étais petite : un vrai duvet fait avec des plumes, et vu les températures la nuit, heureusement que je l’ai pris. Parce que même avec, j’ai dû garder mes chaussettes et mettre un pull pour dormir.
  • Un matelas mousse tout pourri : plus jamais ! Pour les prochaines éditions, j’investirai dans un petit matelas gonflable je pense, genre comme celui de mon collègue, parce que mon corps se souvient encore de la dureté du sol haha
  • Une glacière que mes parents ont acheté pour pas cher à Leclerc et qui a très bien fait son boulot
  • Et bien sûr, les indispensables : PQ, sacs poubelles, gros scotch, crème solaire, médicaments, serum physiologique, lingettes bébé, mouchoirs… Manquait juste de la ficelle, que je comptais prendre, sauf que j’en avais plus et j’ai laissé tomber… Mauvaise idée, c’aurait été utile pour attacher les affaires sur le diable qu’on avait – ça ou des tendeurs, mais quelque chose quoi.

Pour le reste, j’avais juste un grand sac de randonnée (avec mes fringues, une paire de chaussures de rechange, des tongs – pour la douche, une serviette et ma trousse de toilettes) et un sac à dos pour les trucs à emmener dans la zone concert (portefeuille, batterie externe, crème solaire, bouteilles d’eau, ….). Certains se sont pointés avec des tonnelles, des sièges de camping, des tables de camping, des réchauds, etc. mais honnêtement, on peut s’en passer, à part peut-être les sièges ; j’en prendrai peut-être un l’an prochain, mais seulement pour le camping, pas envie de m’encombrer pour les concerts et de gêner les gens.

Mon collègue avait emmené un diable ; un seul pour trois c’est léger, j’en prendrai un aussi l’an prochain, parce que du coup les gars ont porté le plus lourd, et c’est pas très cool.

Le rendu une fois la nuit tombée

Le retour

Pour le retour, nous avions décidé de partir pas trop tard le lundi matin. Hors de question de partir juste après le dernier concert (fatigue, bière, tout ça), donc nous voulions nous lever tôt pour être partis du camping à 9h. Résultat, debout à 7h45 vu que le conducteur s’était réveillé plus tôt que prévu xD on a été assez efficaces pour ranger, le plus long ça a été la file d’attente pour aller aux toilettes… Mais à 8h45 max on était partis, direction le parking. D’ailleurs c’est marrant parce qu’une fois qu’on connaît le chemin, ça paraît tout de suite moins long, comparé à l’arrivée où ça paraissait interminable, vu que c’était la première fois que nous venions et que nous ne connaissions pas.

À 9h30, la voiture était chargée et nous partions. Je m’attendais à ce qu’il y ait du monde qui parte en même temps que nous, mais en fin de compte, pas tant que ça. Certains dormaient encore, voire buvaient encore, quand nous sommes partis haha bref du coup, les sorties du parking puis de Clisson ont été franchement fluides.

Soleil couchant sur le camping

Comme à l’aller, il faisait super chaud, c’était horrible… Et galère de garder les yeux ouverts, on a dû s’arrêter pour prendre un café (que je me suis à moitié renversé dessus, agressée par une porte que je n’avais pas vue). Sinon, AC/DC, Mötorhead puis Queen à fond, nous avons bien roulé, nous sommes arrivés à Issy-les-Moulineaux vers 14h, nous y avons déposé mon collègue, et j’ai fait un arrêt au boulot pour récupérer mon PC vu que je devais aller chez le client le lendemain ; et vers 15h, la délivrance, arrivée chez moi. Retrouver la civilisation, ça a du bon : j’ai pris une bonne douche chaude, mis mes fringues à laver (et entre la poussière, la sueur et la crème solaire, elles en avaient bien besoin), et à 20h, au dodo. Cela dit, bientôt une semaine que nous sommes rentrés, et niveau fatigue, j’en suis toujours pas remise xD

Enfin bon, voilà, pour conclure ce petit article sur le Hellfest… En bilan, je fais de la redite mais c’était vraiment cool, je suis super heureuse de l’avoir tenté et je suis quasi sûre que j’y retournerai l’an prochain – à voir, encore une fois, selon la programmation et aussi la météo. L’organisation était vraiment bien, et de ce que j’ai compris, elle s’améliore d’année en année. Espérons que les groupes de l’an prochain me hyperont autant que Nightwish et In This Moment l’auront fait, et sinon, que je ferai d’aussi chouettes découvertes que cette année !

Catégories
Festivals Visites
Plus d'articles
Bilan – Mon année 2017
Tag – Code de la route
Bilan – Mon année 2018
Partager
2 commentaires
  1. Heilung ? Que de l’instru ? Ils chantent en vieux norrois et ils avaient les meilleurs tambours du festival !!
    Pour ma part, j’étais dans le premier et l’air vibrait tant la musique était puissante. Et pour la montée en puissance, j’avais les crocs qui poussaient pendant le dernier morceau !

    • Effectivement, j’ai été réécouter, je ne sais pas pourquoi je ne garde souvenir que de l’instru ! En tout cas c’est corrigé. Par contre je maintiens mon ressenti pour la montée en puissance, il y en a eu une oui, mais comment dire… C’était pas assez ? Ça n’a pas atteint son paroxysme, enfin pas celui qui me va en tout cas 🙂

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Julie Franel © All rights reserved.