Une journée à la San Diego Fair

Jeudi dernier, dans le cadre d’un module de l’université, nous sommes allés à la San Diego Fair. Il s’agit d’une foire qui s’installe tous les ans à Del Mar (une ville à côté de SD) pour un mois et dont l’entrée est normalement payante; mais comme y aller était obligatoire, l’université a pris en charge les frais d’entrée (qui s’élèvent à 16$ pour une entrée normale, mais sans doute un peu moins pour les prix de groupe).

Le temps était magnifique ce jour-là, mes coups de soleil (encore !) en témoignent.

Le trajet pour y aller devait se faire en bus, nous ne pouvions nous y rendre par nos propres moyens malheureusement (pas faute d’avoir demandé). Nous avions donc rendez-vous à 8h45 le matin pour un départ à 9h. Quand nous sommes arrivés, surprise ! Nous avons découvert un de ces fameux bus scolaires jaunes si connus. Nous avons aussi découvert à quel point ils sont inconfortables : même moi qui ne suis pas grande (1m65), j’avais du mal à caser mes jambes entre ma place et celle de devant…

Nous sommes arrivés à la foire sur les coups de 9h45-10h. La foire ouvre normalement à 11h, mais une petite partie est ouverte entre 10h et 11h et est exclusivement réservée aux groupes scolaires. Cela dit, à l’exception d’un stand dédié aux reptiles, nous n’y avons pas vu grand chose d’intéressant. J’en ai profité pour caresser pour la première fois de ma vie un serpent ; c’est d’ailleurs bien plus mou et chaud que je ne le pensais !

Un serpent bien gavé… Et en plein pipi !

Vers 11h, le reste de la foire a ouvert et nous avons passé les trois heures suivantes à nous y promener en long, en large et en travers. Cette foire est très connue pour ses « particularités » culinaires… Certains stands proposaient donc des plats étranges : pizza frite – oui oui, cake au citron frit, bacon au chocolat, gâteaux fourrés à l’Oréo frit, et j’en passe… Eurk !

Les stands et attractions étaient vraiment variés. Nourriture, souvenirs, meubles, horloges, ferme avec des animaux, jeux, concerts, courses d’animaux variés, police, et bien d’autres encore. Un vrai fourre-tout ! La foire était censée avoir pour thème Alice au Pays des Merveilles (« Mad about the Fair »), mais à part la décoration (qui avait des tendances steampunk, d’ailleurs), ça ne s’est pas trop vu. Remarquez, peut-être que ce thème n’était que pour la décoration…

Une des attractions assez prisée était la course des cochons : quatre petits cochons parfaitement dressés (je n’approuve pas, mais bon) sont lâchés dans un petit parcours, quatre enfants sont choisis pour représenter chacun un cochon, et celui dont le cochon a gagné reçoit un nez de cochon factice. Il y avait beaucoup d’enfants à la foire, et visiblement, ils adorent cette course ! Ce doit être la même chose pour la course de dindes, à laquelle je n’ai pas assisté.

Toute une zone n’était composée que d’attractions : certaines à sensations, d’autres plus classiques comme la pêche au poisson, le stand de tir à la carabine, etc. Mais les prix étant assez élevés et la queue pour avoir des tickets assez longue, nous nous sommes contentés de passer notre chemin. En ce qui me concerne, le seul argent que j’ai dépensé a été pour manger, ce qui était déjà bien assez cher, et ce n’était même pas si bon que ça. Un peu déçue, donc.

Mon repas du midi à 17$

De son côté, Aurélien a testé le fameux « deep fried lemonade cake ». Ça ne donne pas envie du tout…

Vers 14h30, nous sommes repartis en direction du bus, puisque le retour se faisait à 14h45. Nous aurions pu rester plus longtemps, notamment pour assister aux concerts (3 Doors Down le soir), mais nous aurions dû rentrer par nos propres moyens. Et puis, nous avions fait le tour complet de la foire…

Ce fut tout de même une journée sympathique. Si nous n’avions pas été à la San Diego Fair dans le cadre de l’université, j’y serais allée par mes propres moyens. Heureusement, et contrairement à d’autres, je n’avais pas encore acheté mon billet 🙂 cela étant, à moins d’avoir plein d’argent à dépenser ou de vouloir la faire découvrir à des amis, je ne pense pas qu’elle vaille la peine d’y retourner. Mais ça peut être intéressant de la faire au moins une fois !