Londres – Jours 4 et 5 : Cathédrale St Paul, promenade et retour

Heeeeello ! J’espère que vous allez bien depuis mon dernier article 😀 me revoilà, pour vous raconter la fin de mon séjour à Londres… Vous pensiez que j’avais atteint le summum de la loose avec les trois premiers jours ? Spoiler : nooooon, c’est pas fini !

Jour 4

Ce jour-là, j’avais prévu d’aller voir la sublime Cathédrale St Paul. La loose a commencé dès le réveil : j’avais prévu de partir à 9h30, donc réveil pour 8h30, mais j’étais tellement fatiguée que j’ai raté mon réveil et je me suis levée vers 9h. Au moins, point positif : grâce à, je pense, l’huile essentielle d’arbre à thé et le Doliprane en milieu de nuit, l’espèce d’infection avait reflué, la zone douloureuse avait diminué et je n’avais plus aussi mal sous la mâchoire, même si c’était toujours la galère pour ouvrir la bouche. Bref, du coup, j’ai filé sous la douche tout de suite, je me suis lavé et rincé les cheveux, et pile après ça… Je vous le donne en mille, une coupure d’eau. Je sais pas pourquoi, j’en avais pas été informée, mais c’est tombé presque au pire moment possible. J’ai attendu 5 minutes, et j’ai fini par sortir parce qu’elle revenait pas. J’étais saoulée au possible, mais pas le choix donc je me suis habillée, j’ai commencé à faire mon sac pour partir… Et là, l’eau est revenue – je le sais parce que j’avais mal fermé le robinet haha. J’ai attendu 5 minutes de voir si elle était revenue définitivement, et quand il s’est avéré que oui, je suis retournée sous la douche parce que bon… Une journée où je prévois d’être “active” et qui ne commence pas par une douche sera forcément une mauvaise journée. Résultat, départ à 10h15, arrivée vers 10h45… J’ai quand même pris le temps de passer à la pharmacie prendre du Nurofen parce que j’avais pris mon dernier anti-douleur dans la nuit, à Marks&Spencer pour trouver les derniers cookies que mes parents voulaient, et je suis enfin arrivée à la Cathédrale Saint Paul sur les coups de 11h.

L’entrée m’a coûté £20 (~23 €). Malheureusement, comme presque partout, interdiction stricte de prendre des photos à l’intérieur, et ils sont vraiment au taquet ; c’est limite s’ils ne courent pas pour te sauter dessus et ils obligent à effacer la photo, j’ai vu deux touristes se faire incendier comme ça… Un peu dommage, d’autant que c’est vraiment sublime. Et immense. Sans déconner, j’étais en extase tout le long.

Pendant ma visite, j’ai appris qu’on pouvait monter et avoir une vue 360º de Londres (enfin… C’est relatif, mais j’expliquerai ça plus loin). Heureusement que je laissais traîner mes oreilles, parce que j’avais réussi à rater l’escalier pour ça, je devais sans doute avoir trop le nez en l’air pour admirer le somptueux plafond… Bref, j’ai fini par trouver l’escalier, et là… Pire. Idée. De. Ma. Vie. 257 marches pour arriver au premier “étage”, la Whispering Gallery. Heureusement, ils étaient larges, mais les marches n’étaient pas très hautes… Ça m’a tuée, mais j’ai fini par y arriver. Sous la coupole, un genre de balcon, qui fait tout le tour de la coupole et n’est large que d’un mètre ou deux, la moitié de la largeur occupée par un banc. Je me suis posée pour reprendre mon souffle, et effectivement on entend des murmures, mais je soupçonne qu’il y ait des gens (enfin, des enregistrements, à notre époque) derrière les petits trous dans le mur. Je suis restée 5 minutes et j’ai fait le tour pour monter les escaliers suivants. Qui étaient encore pire que les précédents : 119 marches, assez hautes, très peu de place… Des bancs à tous les étages pour se reposer, et bordel, heureusement ! (Non, je suis pas sportive, vous l’aurez deviné)

Au deuxième “étage”, on arrive en haut de la coupole principale, à l’extérieur : c’est la Stone Gallery. C’est donc là où on peut avoir une vue “360º” de Londres ; mais comme je disais plus haut, c’est relatif, parce que derrière il y a la petite coupole, et devant, une immense rambarde, et il faut regarder entre les épais balustres pour voir Londres. Mais j’ai quand même eu l’occasion de prendre de jolies photos – avec un beau temps, c’aurait été mille fois mieux mais bon on peut pas tout avoir…

Une fois le tour fait, j’ai voulu monter au troisième “étage” pour atteindre la Golden Gallery. Et puis à l’entrée de l’escalier – un escalier en fer forgé, le genre de truc où on voit tout en dessus, qui bouge un peu au gré des mouvements et qui laisse pas beaucoup de place ou de marge de manœuvre… J’ai un poil le vertige, pas très prononcé mais faut pas abuser non plus, alors quand j’ai vu qu’il fallait monter 152 marches sur ce truc (en vrai, je sais pas si c’est comme ça jusqu’au bout mais j’ai pas tenté le diable), et qu’en plus il y a quelqu’un qui faisait visiblement une crise de panique plus haut parce que j’entendais une femme pleurer et des gens qui la rassuraient… Inutile de vous dire que j’ai fait demi-tour direct ! J’espère que j’ai rien raté mais pour le coup, les 376 premières marches m’avaient suffisamment mise K.O. pour tenter la suite. Du coup, j’ai fait demi-tour – heureusement, la descente du deuxième escalier était à l’opposé de la montée, parce qu’il n’y aurait pas eu de place pour que deux personnes se croisent. En revanche, le premier escalier sert aussi pour la descente, et évidemment, les seuls qui prennent toute la largeur, ne se poussent pas quand des gens montent et en plus râlent parce qu’ils sont vieux, ont du mal à bouger (il y avait un ascenseur pour cette partie…) et qu’ils devraient pas avoir à se pousser pour ne prendre que la moitié de l’escalier… Ce sont évidemment des Français.

Bref, une fois redescendue, j’ai terminé la visite par la crypte, qui, si elle est très jolie, ne vaut pas le reste de la cathédrale, et je suis sortie. Évidemment, en sortant, j’ai vu un Pain Quotidien, donc je suis allée manger une soupe là-bas, ainsi qu’une tartine d’avocat que j’ai galéré à manger ; par contre, on était très peu dans le restaurant, deux serveuses, et ils ont quand même une bonne demi-heure avant de me servir…

Après ça, je suis repartie cette fois direction Borough Market. C’est con parce que je venais de manger, et qu’il n’y avait que des stands de nourriture. En tout cas ça sentait superbement bon et ça donnait l’eau à la bouche malgré mon estomac plein ! J’ai fait un petit tour histoire de voir ce qu’il y avait – pas mal de stands de fromage, saucisson et autres nourritures bien françaises, ça m’a fait sourire – et puis je suis repartie direction le London Bridge, en passant à côté de la Southwark Cathedral.

Je sais pas pourquoi, mais vu que le London Bridge porte le nom de la ville, je m’attendais un pont au moins aussi beau que le Tower Bridge. Hé ben, même pas ! C’est un vieux pont tout gris tout moche, j’étais trop déçue. Mais comme au loin j’ai vu le Tower Bridge, justement, et qu’il y avait un chemin piéton qui longeait la Tamise dans sa direction, je l’ai pris et j’ai marché tranquillement. Au passage, j’ai pu admirer un bateau de guerre anglais, le HMS Belfast, amarré de l’autre côté et visiblement visitable, et The Shard, une immense tour en forme d’épine ; il paraît d’ailleurs qu’elle est accessible moyennant quelques £ pour profiter d’une vue magnifique de Londres… Je me le note pour la prochaine fois, j’irai y faire un tour je pense !

J’ai fini par arriver, à ma grande surprise, à la Tour de Londres. Je sais pas pourquoi, dans ma tête elle était après le Tower Bridge. Je pensais me rapprocher plus du pont et même monter dessus pour prendre des photos, mais je commençais à avoir bien mal aux pieds, et au dos avec mon sac plein de cookies, j’ai donc décidé de prendre le métro là pour rentrer. Il devait être 15h. Je pense que j’ai mis 1h pour rentrer, parce que je suis une pas douée.

À Tower Hill, il y a deux lignes de métro qui passent : Circle Line et District Line. Sauf qu’elles se partagent le même quai. Et comme j’avais qu’une hâte, c’était de rentrer me reposer, j’ai oublié ça. Du coup, en arrivant sur le quai, j’ai vu un métro, je suis rentrée dedans et me suis installée tranquillement. Le métro est parti, et quand on est arrivé à la station d’après… Surprise, j’avais pris la District Line au lieu de la Circle Line ! En regardant les arrêts suivants, j’ai vu que le premier croisait Hammersmith & City, qui passe par St Pancras, et le suivant croisait Overground (et c’est tout ce qui était indiqué, je précise), qui passe par Euston, je me suis dit que j’allais descendre pour récupérer Overground parce que St Pancras, il faut marcher longtemps dans la gare et c’est un peu relou. C’était pas la meilleure idée de ma vie… Je suis descendue à l’arrêt où il y a Overground, du coup : Whitechapel. Et là, en descendant sur le quai, je vois que Overground c’était pas le même que celui qui passait à Euston… Mais, surprise, la ligne Hammersmith & City passait là ! Donc j’ai attendu. J’ai laissé passer un train, deux trains, cinq trains, six trains, tous de District Line… Au bout de 20 minutes, j’en ai eu marre, l’application me disait que le prochain train était 2 minutes après mais, spoiler, pas de train… J’ai fini par prendre le premier qui passait, direction Tower Hill pour reprendre la bonne ligne. Sur le plan, j’ai vu que la District Line croisait la Northern Line, qui passe à Euston (alors que la Circle Line passe à Euston Square, qui est plus loin) ; du coup, j’ai laissé passer Tower Hill, et je suis descendue à Monument. Sauf que Monument, pour reprendre la Northern Line, il faut sortir et marcher, en vrai, jusqu’à Bank. C’était pas super bien indiqué, donc évidemment je suis partie du mauvais côté, quand je me suis rendue compte que je retournais vers le London Bridge, j’ai fait demi-tour… Bref, vers 16h15 j’ai fini par arriver à Euston puis à mon hôtel après tous ces déboires, mais c’était pas de la tarte et j’étais profondément saoulée.

Et bien sûr, en arrivant et en retirant mes chaussures, j’ai découvert que non seulement j’avais troué une énième paire de chaussettes (c’est une vraie malédiction chez moi), mais qu’en plus ma chaussure avait tant et si bien frotté contre l’arrière de ma cheville, que c’était en sang. (Et c’était pas une petite tâche de sang hein…)

Bref, c’était le pompon qui faisait déborder le vase (non cette expression n’existe pas), j’ai tout laissé tomber et je me suis mise au lit pour lire. J’ai d’ailleurs recommencé le cycle de la Belgariade de David & Leigh Eddings, qui fera, avec sa suite, la Mallorée, et ses Préquelles, l’objet d’une chronique, mais ceci est une autre histoire. Vers 18h15, je me suis décidée à ressortir parce que je voulais absolument un milkshake beurre de cacahuète au Shake Shack de Covent Garden – j’aime trop l’ambiance de ce quartier ! – en croisant les doigts très fort pour que la loose ne revienne pas. J’ai eu de la chance, j’ai pu savourer mon milkshake et ma limonade tranquillement en écoutant un chanteur lyrique se produire devant les clients du restaurant derrière…

Après ça j’ai regardé pour manger dans les alentours – j’avais envie de japonais – mais le seul japonais du coin était blindé avec du monde à attendre, et après réflexion, je me suis dit qu’avec mon estomac plein c’était pas la meilleure idée finalement. Je suis donc rentrée à l’hôtel vers 20h, en me disant que si j’avais faim, je ressortirais ; bien sûr, j’ai pas eu faim, avec ce milkshake bourratif. Et j’ai terminé cette journée de la loose en lisant et en faisant ma valise pour le retour le lendemain…

Jour 5

Le lendemain matin, je me suis levée vers 8h30-9h pour prendre ma douche tranquillement et ranger mes dernières affaires, avant d’aller faire le check-out. Descendre les deux étages avec ma valise a été une misère : j’étais partie avec la moitié de la valise vide, mais entre mes achats et les 15 000 paquets de cookies pour mes parents, je suis repartie avec une valise blindée au possible. Elle était tellement lourde que la soulever dans les escaliers était une galère sans nom (je suis pas très musclée en plus), et j’ai eu peur que les roulettes ne cassent en chemin.

Après le check-out, je suis allée petit-déjeuner au Pain Quotidienmatcha latte, mon amour ! Mon train était vers 12h30, j’ai eu le temps de manger tranquillement avant d’aller le prendre. J’ai eu de la chance, d’ailleurs, d’avoir une place vide à côté de moi. J’ai pu m’étaler, c’était trop cool !

En arrivant à Gare du Nord, en me rappelant que l’interconnexion RER B / RER C à St Michel Notre Dame ne fonctionnait pas à cause des travaux en cours, et qu’il fallait que je passe par la ligne 4 du métro jusqu’à Montparnasse et que je me paye les 10 minutes de marche (et escaliers) entre le métro et les lignes Île-de-France… J’ai franchement perdu toute motivation, et le Uber étant à peine plus cher que ce que je paye en soirée pour rentrer quand j’ai bu et que je ne me sens pas de prendre les transports… J’ai cédé à la facilité. C’était assez plaisant, en plus, il faisait super beau et le chauffeur est passé par les beaux quartiers.

Bref, voilà pour ce court séjour à Londres… Comme je le disais dans mon premier article, il m’a laissé un sentiment mitigé, entre toutes les emmerdes qui se sont enchaînées et mon souci de mâchoire qui m’a quand même bien inquiétée et empêchée de profiter de mes repas… Ça ne dissipe en rien, en revanche, mon gros coup de cœur pour cette ville dans laquelle j’ai très vite repris mes marques ; ça me donne juste envie d’y retourner, déjà parce que j’ai toujours pas tout vu – The Shard, le Tower Bridge (un jour je monterai dessus quand même), le British Museum, le Museum of London, le Fan Museum (il faut absolument que je le fasse celui-là !!!), Oxford, … Tant de choses encore, et je suis sûre qu’au prochain séjour je découvrirai qu’il y a encore des choses que je veux voir. Et surtout, je ne veux pas rester sur ce sentiment mitigé, dooooonc… Il faut que j’y retourne, me faire de meilleurs souvenirs.

Et je ne le redirai jamais assez, mais si vous avez l’occasion d’aller visiter Londres, foncez, elle en vaut carrément la peine !

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