L’arrivée, téléphone et logement

Voilà deux jours que nous sommes arrivés en Californie et autant dire que ces deux – disons trois, si l’on compte le temps passé en avion/dans les aéroports – jours n’ont pas été de tout repos…

Le premier jour, jour du départ, a été plutôt stressant, merci les galères à l’aéroport… Aurélien et moi avions prévu d’arriver à 10h, et nous avons bien fait ! Déjà, la veille, nous avions tous essayé de nous enregistrer en ligne pour nous épargner les files d’attente interminables. Evidemment, ça n’a pas fonctionné… Nous tentons donc les bornes automatiques dès que nous rentrons  dans l’aéroport. Sans succès, une fois de plus. Nous avons appris plus tard que c’est parce que notre trajet se faisait en deux temps – Paris / San Diego avec une escale à New-York, et surtout un changement d’avion et de compagnie.

Soit, nous faisons donc la queue une première fois pour passer aux guichets. Arrivés au portique avant les guichets, l’hôtesse nous dit que ce n’est pas la bonne file, que nous devons voir avec son collègue dans la file à côté. Nous changeons donc de file. Après 15 minutes d’attente, alors que c’est enfin notre tour, un couple nous passe devant, sans gêne, sous prétexte qu’ils ont un coupon d’erreur (imprimé par les bornes quand l’enregistrement automatique échoue), que nous avons aussi. Puis c’est enfin notre tour… Jusqu’à ce que le monsieur nous dise qu’il peut rien faire, et qu’il faut passer par les guichets. …….. Oui, oui, les guichets pour lesquels nous avions fait la queue une première fois.

Nous retournons donc faire la queue – qui a triplé de longueur depuis. Nous avons dû y passer bien 1h au total ! Entre-temps, Greg est enfin arrivé et nous a rejoint dans la file. Une fois au guichet, nous nous séparons, Aurélien de son côté comme il a un second bagage, et Greg avec moi puisque j’avais payé son billet d’avion comme sa carte ne passait pas. Pas de soucis pour nous, nos bagages sont pesés, mis sur le tapis roulant, nos cartes d’embarquement sont imprimées, et zou, nous sommes prêts. Sauf que… Sans surprise, un nouveau problème survient, du côté d’Aurélien. Nous ne savons pas trop pourquoi, mais son billet a un problème – apparemment dû à des manipulations faites par un des services clients d’Air France – et la guichetière ne peut pas imprimer sa carte d’embarquement. Nous voilà partis pour 20 bonnes minutes d’attente et de stress, avant qu’elle ne revienne en ayant heureusement réglé le souci. Sauf que, Aurélien ayant un second bagage, il doit passer au service vente d’Air France pour payer son bagage et avoir enfin sa carte d’embarquement. C’est parti pour une nouvelle file d’attente, heureusement bien plus courte que les précédentes… Finalement, à 12h20, il obtient enfin son précieux sésame, et il est temps pour nous de laisser nos familles.

Au final, nous avons mis une bonne heure pour passer la douane puis la sécurité. Nous arrivons à la porte d’embarquement à 13h30, soit 10 minutes avant la fermeture des portes. C’était juste ! Greg et Aurélien passent pour embarquer, puis vient mon tour… Et bim, quand l’hôtesse scanne mon passeport, elle me dit que j’ai le droit à un contrôle de sécurité. Pourquoi ? Aucune idée… Mais fouille de mes sacs et palpation corporelle. Soit… Finalement, à 13h40, nous sommes ENFIN assis à nos places dans l’avion et nous attendons le départ.

Ce premier trajet s’est plutôt bien passé, nous avons des écrans et j’ai pu regarder Divergente, que je n’avais encore jamais vu – juste lu les livres – et commencer Prémonitions. Pas fini, puisque nous nous interrompons souvent avec les gars pour parler…

8h30 après, nous nous posons à New-York. Nous passons la douane sans trop de soucis, mais avec un peu d’appréhension – allions-nous comprendre ce qu’on allait nous dire ? Le douanier avec qui nous passons n’articule pas beaucoup et nous avons tous dû lui demander de répéter au moins une fois, mais nous passons sans souci. Nous devons ensuite récupérer nos bagages, comme nous changeons de compagnie pour le deuxième vol et que visiblement, les compagnies ne sont pas capables de s’accorder… Le transfert des bagages se fait sans problème et nous nous dirigeons vers le terminal 2 pour passer un énième contrôle de sécurité, avec cette fois un scanner corporel (et 11 caméras rien que sur un poteau de la salle !) – rien à voir avec le contrôle de sécurité en France. Nous devons ensuite attendre la navette qui nous emmène à la porte d’embarquement, navette qui mettra bien 15 ou 20 minutes à passer. Elle nous dépose à une porte lointaine et nous devons remonter le terminal jusqu’à la porte 32 ou 34. Arrivés à la porte, nous découvrons qu’il y a eu un changement… Et que la bonne porte était 2 portes plus tôt. Nous faisons donc demi-tour, et nous nous posons sur des sièges en attendant l’embarquement.

Heureusement pour nous, ce fut la fin des galères à ce niveau-là 🙂 tout s’est bien passé ensuite, même si les 6h30 de vol New-York / San Diego étaient un peu longues. Nous avions faim, étions fatigués, et puis c’est difficile de rester autant de temps en place… J’ai tout de même réussi à dormir pendant ce vol – difficile de faire autrement en même temps, mes yeux se fermaient tout seuls.

Finalement, nous arrivons à San Diego. Nous récupérons nos bagages – nos valises neuves sont un peu cabossées ou égratignées, mais heureusement elles n’ont pas été perdues en cours de route ! – et nous commandons un Uber pour aller à l’hôtel, le Good Nite Inn San Diego. A minuit heure locale, nous sommes enfin posés dans la chambre, et ce fut le bonheur de pouvoir s’allonger et se reposer ! Ou presque. Entre le décalage horaire, le fait d’avoir dormi dans l’avion, et surtout le vent qui fait un bruit de tous les diables, je me suis réveillée toutes les deux heures. Pareil pour Greg et Aurélien, et finalement à 7h30 nous sommes en train de parler et nous glandons pendant deux heures, faute de pouvoir dormir. Mais s’allonger après autant de temps à piétiner ou à devoir rester assise sans trop bouger, ça fait vraiment un bien fou au dos, aux épaules et à la nuque.

A 9h30, nous nous décidons à aller au Denny’s en face pour petit-déjeuner, puisque nous mourrons de faim – rien dans l’estomac depuis une bonne douzaine d’heures. Premier petit déjeuner américain ! Deux saucisses, deux œufs au plat, deux tranches de bacon et deux pancakes. Je suis pas très petit-déjeuner salé, mais quand on crève la dalle, c’est pas grave.

Premier petit déjeuner américain !

Premier petit déjeuner américain !

Comme nous devons rendre la chambre à 11h au plus tard, nous nous dirigeons vers l’agence de location de voiture dont un étudiant de cinquième année nous a parlé. Très vite, nous choisissons la voiture et nous voilà partis pour retourner à l’hôtel, charger nos nombreux bagages dans la voiture, rendre la chambre, et direction la maison que nous avons louée pour sept jours via Airbnb.

La maison est vraiment spacieuse. J’ai réussi à avoir une des deux chambres avec lit double – premier arrivé, premier servi haha – au grand dam d’Aurélien, qui se retrouve avec la chambre avec lit simple. C’est vraiment agréable, on se sent presque en vacances… Nous prenons la voiture pour aller au Walmart le plus proche dans l’optique de faire des courses. Nous en profitons pour aller manger mais les choix sont limités. Nous optons pour un fast-food à côté du Walmart, le Chick-Fil-A. Sans plus, le burger chicken que j’ai pris est vraiment minimal – le pain du burger, un – gros – morceau de poulet frit et trois cornichons. Pas de sauce, le poulet est archi-salé… Et le goût du Coca Cherry – ma boisson de prédilection – est pas le même qu’en France, c’est moins bon. Un peu déçue 🙁

Avant d’aller au Walmart, nous faisons un détour par le magasin T-Mobile à côté pour voir pour nos forfaits téléphoniques. Ça se fait assez rapidement au final, en 30 minutes nous avons pour $150 nos trois forfaits téléphoniques, plus un quatrième gratuit (que nous garderons pour les amis et familles qui viendront nous voir), merci le Family Plan. Le Family Plan coûte $120 normalement, mais Aurélien et moi avons opté pour une option appels illimités vers l’international, donc nous avons $30 en plus. Quant à la quatrième ligne gratuite, c’est une offre faite en ce moment. Puisque c’est gratuit, autant la prendre au cas où !

Nous faisons enfin nos quelques courses à Walmart (qui est un peu l’équivalent des Auchan et autres E.Leclerc ici). Courses qui s’éternisent un peu car nous ne connaissons pas la majorité des produits… Nous avons bien dû y passer deux heures. Mais à 17h, nous avons enfin fini et nous rentrons déposer nos courses, avant de repartir aussitôt : objectif logement !

En effet, nous n’avons pas de logement pour les huit mois que nous allons passer ici. Nous pouvions prendre des chambres sur le campus, mais c’était bien trop cher et les moins chères sont à partager… Nous aurions pu choisir de loger en famille d’accueil, mais en ce qui me concerne, c’est trop de contraintes. Evidemment, ça dépend de la famille d’accueil, mais je veux pouvoir faire ce que je veux, sortir et rentrer quand bon me semble, inviter qui je veux, etc. Nous avons donc choisi de nous mettre en colocation avec les gars, mais difficile de louer quelque chose avant d’arriver sur le territoire américain. Nous sommes donc partis sans être sûrs de trouver quelque chose, mais après tout, si les étudiants des précédentes années ont pu faire ça comme ça, pourquoi pas nous ?

Notre Airbnb étant loué jusqu’au 13/01, nous avons donc une semaine pour trouver quelque chose. Nous avions commencé à regarder avant de partir évidemment, nous décidons donc de nous rentrer à l’office de la première résidence que nous avions vue et classée en premier. L’appartement est sympa, pas cher, mais le gros moins, c’est la localisation : juste à côté de l’autoroute, avec des murs fins et sans double-vitrage… Très bruyant. Mais poussés par le prix bas et l’enthousiasme de l’agente, nous tentons quand même de postuler. Nous devons renseigner une tonne d’informations, donc les logements précédemment loués et les revenus. Nous n’avons ni l’un ni l’autre, puisque nous sommes étudiants ; nous avons tout de même l’argent pour les 8 mois de loyer, puisque l’université nous demandait de prouver que nous avions au moins $15.000 sur notre compte. Mais rien à faire, cela risque de poser souci… Comme l’office va fermer, nous décidons de réfléchir à la solution que nous envisageons et nous rentrons. Nous sommes censés repasser le lendemain pour compléter l’application.

Le lendemain, nous décidons de visiter d’autres logements avant de repasser voir ceux de la veille. Nous en visitons un premier, qui est vraiment bien, à un détail près : une des chambres est vraiment petite, il y a tout juste la place de caser un lit deux places… Le deuxième est beaucoup mieux, mais plus loin de l’université – 25 minutes, contre 15 minutes pour l’autre. Mais au moment de postuler pour la location, l’agente nous dit que finalement ce n’est pas possible parce qu’il nous faut un numéro de sécurité sociale américain. Que nous ne pouvons pas avoir puisque nous ne sommes pas résidents permanents. Aucune possibilité de déroger à la politique de l’office, nous partons donc visiter un troisième logement. Qui est loin, plus petit que les autres, et près d’une route assez passante et donc bruyante. Nous réfléchissons et nous optons finalement pour le premier visité dans la journée, celui avec la petite chambre. Greg accepte de prendre la petite chambre, et vu la différence de taille, nous décidons de nous répartir le montant du loyer de façon équitable en tenant compte de la taille des chambres. Nous avions déjà décidé de le faire avec Aurélien puisqu’il voulait absolument la « master bedroom », la chambre généralement réservée aux parents et qui a sa propre salle de bain… Ce n’est que justice ici de le faire aussi avec Greg, puisque ma chambre est plus grande et dispose en plus de son propre lavabo.

Comme nous n’avons pas de numéro de sécurité sociale américain, on nous demande de payer une caution plus élevée (un mois de loyer entier), plus le premier loyer (ajusté au pro-rata du nombre de jours restants pour janvier) plus quelques frais divers. A la fin de la journée, hourra ! Nous avons notre logement, nous avons signé le bail, nous avons récupéré nos clés, et nous sommes prêts à emménager. A quelques détails près : nous n’avons ni gaz ni électricité ni internet ni meubles. Nous appelons la San Diego Gas and Electricity pour ça… Nous mettons 30 minutes pour réussir à avoir quelqu’un, tout ça pour ne pas pouvoir ouvrir immédiatement les services puisque, encore une fois, n’ayant pas de numéro de sécurité sociale américain, nous devons fournir un ID valide. Sauf que comme tout se fait par téléphone, nous voilà obligés d’aller dans un de leurs offices pour faire vérifier nos ID. Et il faut deux ID différents… Pour Greg et Aurélien qui ont leur permis, pas de soucis, ils montrent leurs passeports et leurs permis de conduire international, mais moi qui n’ai que le passeport… Heureusement, la dame a été vraiment sympa et a accepté ma carte vitale française. Nous rappelons donc la compagnie – cette fois, 45 minutes pour avoir quelqu’un… – et nous obtenons ENFIN l’ouverture du gaz et de l’électricité, ainsi que le numéro de contrat, nécessaire à l’agence de location pour leurs dossiers.

Avant de repartir, nous repassons par notre logement pour le revoir. Il faisait déjà nuit, je n’ai donc pas pris de photos puisque certaines pièces n’ont pas de lumière, et de toute façon, c’est vide : je posterai quelques photos de jour, une fois que notre logement sera meublé ! Mais il dispose déjà d’un réfrigérateur (avec une partie congélateur), un lave-vaisselle, un four, un micro-onde, des plaques de cuisson, d’une machine à laver et d’un sèche-linge. C’est déjà ça en moins à considérer pour le meubler, c’est cool 🙂
La résidence dispose également d’un fitness center à 2 minutes à pied de notre logement – plus d’excuses pour ne pas faire de sport ! -, d’une piscine, nous avons une place de parking réservée, des places sont dispos en cas de deuxième voiture / invités… Honnêtement, même si le déposit est un peu élevé pour les étudiants que nous sommes, c’est vraiment pas mal.

Bref. Demain, la journée sera rude : nous devons passer à la banque pour ouvrir un compte bancaire, puis nous allons louer un camion, et faire des allers-retours pour meubler notre logement. Et si nous avons le temps, contacter Cox Communications pour ouvrir notre ligne internet. Une fois que cela sera fait, tout sera bon et nous pourrons profiter des jours qui resteront avant la rentrée. Mais tout ça est une autre histoire…

P.S.: la photo est celle de la piscine de notre résidence 🙂

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4 commentaires
  1. Trop cool ma puce d’avoir ainsi un compte rendu détaillé de tes péripéties américaines !
    Finalement tout se passe comme prévu puisque vous avez trouvé le logement plutôt rapidement.
    Je te souhaite, ainsi qu’à tes amis, un merveilleux séjour que je ne manquerai pas de suivre de près.
    De mon côté Gilles est reparti au Gabon et Alexandre s’est envolé aujourd’hui pour le Mozambique. William est dans son monde à lui comme d’hab…
    Plein de bisous ma chérie et à très vite.

  2. coucou ma crevette!! En revoyant ta photo du petit déjeuner je m’étonne que vous n’ayez pas eu un repas ou au moins une collation dans l’avion d’Air france, vous arriviez tard quand même!!

    • En fait on a eu un repas peu après le départ, une collation un peu avant l’arrivée à New-York, mais dans l’avion qui faisait San Diego / New-York (6h30 de vol, après 3h d’escale) on a rien eu, c’était payant. Du coup j’ai rien pris !

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