Exposition – Daimyo, seigneurs de la guerre au Japon

Vers la mi-mai dernier, j’ai eu l’occasion d’aller visiter l’exposition “Daimyo – Seigneurs de guerre au Japon” sur Paris, au Musée National des Arts Asiatiques – autrement dit, au Musée Guimet.

Cette exposition était organisée du 16 février au 13 mai 2018 (oui, j’y suis allée vers la toute fin 😅), sur deux sites : l’Hôtel d’Heidelbach (un ancien hôtel particulier aujourd’hui devenu une dépendance du Musée) et la rotonde du 4e étage du Musée Guimet.

Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que j’ai étudié le Japonais à l’université pendant un temps, et que je nourris une certaine passion pour le pays et sa culture (et je ne parle pas que de mangas/anime/musique, évidemment) ; à l’époque, mes cours préférés étaient clairement ceux qui portaient sur l’histoire et la culture du Japon, même si aujourd’hui, je dois avouer que je ne me souviens plus de grand chose…

Bref, quand j’ai entendu parler de cette exposition, j’ai décidé que j’irai, et je n’ai pas été déçue. J’ai pu y voir d’authentiques armures, mais également des armes, des tenues, des éventails des rouleaux, des fresques, et divers objets liés à cette partie de l’histoire et à leurs acteurs principaux – les Daimyo donc. C’était une chose d’en avoir entendu parler, d’avoir vu des photos et lu des livres à ce sujet, mais c’est autre chose de voir les armures en vrai. Les casques sont tout particulièrement impressionnants ! L’exposition donnait, en plus, des détails sur les spécificités des armures et armoiries selon les familles et les différentes écoles. C’était vraiment intéressant et j’ai vraiment apprécié ma visite.

Quelques photos des différentes armures reconstruites – et excellemment conservées !  – :

Je voulais y arriver relativement tôt, mais comme j’ai découvert le jour même que j’avais pris un billet à retirer dans un magasin, j’ai dû faire un détour par une FNAC pour ça… Je suis arrivée sur les coups de 11h et j’ai commencé par la partie à l’Hôtel d’Heidelbach – j’ai eu beaucoup de chance car il n’y avait quasiment personne. En revanche, pour la partie dans le Musée même, il y avait déjà un peu plus de monde, et c’était surtout très bruyant.

Je n’ai en revanche pas fait la troisième partie – disons plutôt, une extension possible de l’exposition – au Palais de Tôkyô, pour deux raisons : d’abord, mon billet n’était pas valide, il ne l’était que pour le Musée Guimet… Et en plus, il y avait trop de monde à mon goût. J’ai préféré m’arrêter après ces deux parties, qui avaient largement satisfait ma curiosité et mon envie de voir l’exposition, et j’ai poursuivi ma journée par un repas à Ossek Garden (un très bon restaurant coréen à Oberkampf) et un dessert à Umami Matcha Café, du côté de République.

Cette exposition m’a un peu rendue nostalgique de l’époque où j’étudiais le Japonais ; même si aujourd’hui je suis parfaitement épanouie dans ce que je fais, et pour rien au monde je ne changerais ou reviendrais en arrière, il arrive quelque fois que je regrette un peu de ne pas m’être plus investie dans ces études, de ne pas être partie au Japon pour mes études et de ne pas savoir parler / écrire Japonais couramment comme bon nombre de mes camarades de l’époque. Qui sait, peut-être que je reprendrai un jour… (Quand j’aurai le temps)(Entre les trois millions d’activités que j’ai ou que je veux faire)(On y croit tous)

Et vous, vous avez été la visiter, cette exposition ? Qu’en avez-vous pensé ? 😉

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Julie Franel © All rights reserved.